Lors du Grand Prix de Monaco 1961, la Lotus Climax de Stirling Moss rend plus de trente chevaux aux puissantes Ferrari "Shark nose" de Phil Hill et Richie Ginther. Il va pourtant les déborder et les tenir à l'éccart, pilotant "à la limite". Comme il fait terriblement chaud, Moss a fait démonter les panneaux latéraux de sa Lotus. Il déclara au sujet de ce Grand Prix de Monaco : " À Monte-Carlo, ce jour-là, à chaque virage, à chaque tour du circuit, pour autant que je m'en souvienne, j'ai essayé de conduire le plus vite que j'aie pu, seulement à une épaisseur de cheveu de la limite et ce pendant au moins 92 des 100 tours du Grand Prix. Piloter de cette façon est terriblement épuisant ; la plupart des gens n'ont pas idée de ce que ça représente..." ("Mes bolides et moi / 1964").